Anne-Sophie Emard: Solo Show
Dans cette nouvelle série, chaque photographie combine paysages et mises en scène en studio. Les références au cinéma et à la peinture se fondent dans un nouvel espace, brouillant la frontière entre mémoire et invention. Un œil ouvert vers le monde, un œil fermé vers l’intérieur : cette oscillation est au cœur de cette nouvelle série photographique qui découle sans doute d’une parenthèse de l’artiste qui s’est consacrée à la réalisation filmique ces dernière sannées. Parfois, l’image déborde du cadre et s’incarne dans l’espace réel à travers des accessoires ou des objets – une pierre extraite d’un paysage, un verre de whisky semblant s’être échappé de la photographie. Il ne s’agit pas de représenter, mais de révéler ce qui se tient en lisière du visible, dans cette zone d’indécision où les formes vacillent et où le regard, à force d’insister, finit par toucher l’inconnu.